Le moment où je découvris que ma naissance, Accueillie par des youyous et des joies intenses, Était vraiment l’origine de ces douleurs Qui habitaient éternellement dans mon cœur, J’offris mon âme et ouvris largement mes mains A la mort en espérant une délivrance.
Cet instant-là sonna le glas de tous mes sens, Et ma vie entière tomba au fond des riens.
J’aimais l’errance… Mais l’errance et les rênes Me torturaient et me faisaient beaucoup de peines.
Moi qui vins au monde après des cris de souffrance, Vis ma fin dans un linceul juste après l’enfance.