Des années au trot, l’heure montra son galop, Et à mon amour jeune succéda la haine. Déjà -Même encore loin- Je pressentais mes peines, Et découvris le secret de l’être falot.
Je dégustais les déboires d’un avant-goût Qui me hantait et qui, parfois, me rendait fou.
Je te devinais inéluctable destin ! Me poussant au coin, me plongeant dans les chagrins.
Je suis la conscience abattue par la faiblesse. Je suis le défi qui grandit et qui s’affaisse.
Quand j’en revenais, son souvenir résonnait En m’invitant là-bas où il me promenait.
Sale voyage gâchant mes jours et mes nuits…
Sacrée hantise amoureuse de plus d’ennuis !
Combien j’aurais aimé ignorer mes confins Pour savourer ma jeunesse jusqu’à sa fin.