Toutes brunes mais désobéissantes, Ces quelque peu de feuilles marcescentes.
L’amour qui, sur leurs rameaux, les maroufle En défiant le vent automnal qui souffle, Ne survit ni dans le liber tari… Ni dans la nervure sèche et flétrie,
Mais dans l’atome les constituant Et les liaisons fortes les reliant.
Mais lorsque les intempéries sont déchaînées, Quelques-unes sont, sous quelques pieds, bien pétries, D'autres papillonnent dans l’air sans destinée, L’âme déchirée d’être loin de leur patrie.