L’aisance de mes mots soulève le poids de mes maux Mon stylo glisse mais s’accroche aux vers de ma feuille Qui de sa plume perce l’angoisse à fleur de peau Celle que je subis seule avec une larme à l’œil
A mesure des couplets revivent les souvenirs C’est comme si je sentais ton souffle entre deux rimes Comme si des parenthèses retenaient ton sourire Ta présence se lit entre les lignes et s’anime
J’ai juste envie de vivre encore cette vie de rêve Mais chaque nuit se heurte à une intense absence J’ai juste envie de vivre encore ces nuits de rêve Alors que mes appels se perdent dans le silence
Deux exilés sur un continent inconnu Qui, à trop se plaire, on fait naître le verbe aimer En le faisant vibrer jusqu’à se mettre à nu Mêlant leurs origines à les faire fusionner
Entre deux refrains je sens l’odeur de ton corps Je crois pouvoir te toucher en fermant les yeux Mais cette illusion s’éclipse quand vient l’aurore En me laissant avec cet éternel Adieu
J’ai juste envie de vivre encore cette vie de rêve Mais chaque nuit se heurte à une intense absence J’ai juste envie de vivre encore ces nuits de rêve Alors que mes appels se perdent dans le silence
Quand mes textes parlent de toi, j’entends ta voix Tes lèvres me murmurent de belles choses en prose Et je voudrais les lier encore une fois Goûter tes baisers qui nous mettaient en symbiose
J’aurais voulu accrocher ton âme aux virgules Pour ne jamais avoir à quitter nos deux mains Je te revois partir, les larmes s’accumulent… J’ai compris la douleur naissant du mot « fin ».