Sur les chemins de terre nous allions cheminant Arrivés dans les prés sur le sol te courbant Tu m’installais alors près du chant d’un ruisseau Où à l’ombre des chênes quand il faisait trop chaud
J’avais alors loisir à contempler le ciel Á observer du monde, minuscules merveilles Les libellules allant effleurer prés des joncs Les fines gouttelettes irisées ton sur ton
Je savais ton regard plein de tant d’inquiétudes Qui veillait sans relâche protégeant ma quiétude Et je pouvais ainsi aux cieux m’abandonner Sachant que de ses maux tu me protègerais
Tu reprenais la route couverte de fardeaux Les bras trop encombrés de paniers et de seaux Mais malgré la sueur qui perlait sur ton front Ta bouche me berçait d’une douce chanson.