Je sens encore ton souffle dans mon cou Cette chaleur prenante qui d’habitude m’embrase Souvenir maintenant lointain, mais vif Qui ne me lâche pas m’emprisonne.
Penser à toi, à tout ce qu’on a vécu Est plus fort que moi, c’est écrit Quelque part, immuable, comme les vagues Qui viennent immanquablement, échouer Sur les rivages.
Le miel de ta source couleur tendresse M’obsède, mais les sentiments entre nous Partagés jadis, ont flanché Dévorés, par le temps. A l’usure
Fatalité, volonté divine Promesses non tenues, corps enlacés Sueurs en coulées plurielles, effacées Perdue, je t’ai, à jamais.