Le vieux préau n’est plus, nos cahiers d’écoliers, Cet âge où nous courrions les chemins d’aventure. Un siècle a tout changé: les gens, la devanture, Et le goût s’est perdu des rudes mobiliers.
Pourtant, à vingt-huit ans, tous les épistoliers, T’avaient déjà promu maître en littérature, Mais quel jeune aujourd’hui connaît ta signature ? Qui se souvient ta mort au bois des Chevaliers ?
Ton soleil s’est éteint, mais dans le feu des aulnes, Les sentiers solognots, je rêve encor de Meaulnes, D'Yvonne, d'Angillon, d'Epineuil-Ie-Fleuriel.
Un poète s’en va, dit-on, mais ne trépasse; Car sur de vieux rayons il nous lègue son miel, Ce roman qui survit malgré le temps qui passe.