Les ténèbres ont quittées ma carcasse. Du plus profond de la nuit elles dorment paisiblement Et au fond de moi quelque chose me tracasse Elles sont térrées, seules, loin du firmament.
Leurs mots et leurs poèmes me manque Le destin a fait qu'ils se sont éloignés. L'idée qu'ils ne reviennent jamais me hante. Peut-être ont-ils changé mon âme esseulé.
Moi qui errais seule sur la terre, Essayant de comprendre tout ses mystères Repense souvent à la malheureuse solitaire.
Se sont envolées ses pensées noires Et sur le papier, qu'elles me reviennent en mémoire ! Vite, avant que ne retombe le soir.