La cendre qui enveloppe les cieux Laisse transparaitre quelques eteincelles Qui s'embrassent lentement Comme des amants unient Formant ainsi des flammes dansantes De couleur innomable
La neige qui recouvre la vie Semble epaisse et glaciale Quand elel baise notre lit Ses tendres flocons deviennent epines De sang vierge tout a coup elle est souyee C'est la mort d'un etre nouveau
La solitude amer Amertume de passager sans but Vide au dedans comme au dehors Celeste la voute etoilee Ou les anges qui apportent leur capture Filent au rythme des secondes
Tout les deux Seuls dans l'union Reunient dans un corps soudable Rien ne nous atteint plus Sauf la tristesse d'une aube qui se leve