D'autant de froideur dans mon corps L'engourdissement gele de la neige D'autant de chaleur douloureuse Pareille a celle de l'enfantement interieur Mes doigts restent soudes au crayon Et mon esprit a la page blanche qu'il faut remplir
Dehors les aurores boreales courent Je sens que mon ame aimerait les rattraper Alle esprit, envole-toi Va voyager au pays d'Orphe Puis plus aucun muscle Tout est detendu Sauf cette foutu main Qui ne cesse d'ecrire
Toute mes pensee vogue vers ton exil Maintenant j'approche du pays ou les anges marchent Ils n'ont plus d'ailes, ils sont comme nous Je vois ton visage familier, ami le sang des yeux se met a perler sur mes joues O triste realite, pourquoi ton existence Reve durez l'eternite Ramenez moi mon ami au cheveux dore Que je cesse d'esperer...