Je m'avançais sur la plaine, Ô Vent, et devenais ta poupée. Et là où tu vas, où tu me mènes, Je hume la fraicheur mêlée Aux effluves de cirage et antiquités.
Nous laissions le cireur réparer Les souliers blessés malmenés Pour redonner à l’antiquaire La douceur des courants d'air.
Par les portes mal fermées Nous nous faufilions, puis Ouvrions les fenêtres condamnées
Plus tard, je me trouvais endormie Sur cette plaine, beau paysage.