Comme une valse de Vienne, Elles font des vas et viennent... Deux danseuses solitaires, Deux valseuses en sol y errent...
Le va se fait plus doux que le viennent, Car sur cette étrange valse, Va se fait vie, et viennent toujours mène A une fin qui inlassablement nous efface.
Elles demeurent à nos yeux paradoxales Mais la Cadette naît de l'Aînée, Sur un air certainement suranné, Sur leur danse si cérémonial...
Mais jamais la valse des amantes, Des amantes tellement puissantes, Jamais ne s'arrêtera; C'est à "qui vivra verra"...
Comme une valse de Vienne, Elles font des vas et viennent... Car leurs lèvres scellent Le destin universel...
Faire de l'univers leur salle de bal, Et du silence du néant leur tourne-disques qui jamais ne [déraille]