Le vent parle au veilleur des instants de la nuit Il lui souffle les contes des forêts lointaines Il lui parle de lieux où des loups par centaines Vénèrent le silence et adorent l'ennui
Le vent chante au rêveur des espoirs empêchés Les complaintes tardives de mages perdus Errant sans fin au gré d'intuitions inspirées Cherchant avec le cœur ce que manque la vue
Le vent donne au gardien du savoir éternel Le regard apaisé de celui qui admire Avec les yeux de l'âme l'harmonie du ciel Et qui sait le cosmos et qui en lui se mire