Les vapeurs hallucinogènes des fumoirs clandestins Déversent leurs fumigènes dans le soleil du matin
L'absence est démence dans les parfums du silence Essence orageuse des tribuns de l'errance Prestance anonyme qu'anime la délivrance
Tu étais là perdue Dans les halogènes du soleil filtrant Tu étais là menue Dans la poussière soulevée par le vent
Extrême orientale Gravure fendue de ton visage ovale Tes yeux bridés, ourlés comme des opales Enfant traquée, chaussée de vieilles sandales
Tu avais fui la guerre Qui sème les champs de pierres Les canons du tonnerre S'accrochent à tes mystères Tu traverses les souterrains Le long des allées de tes craintes Tu suis les tranchées des pèlerins Jamais tu n'as émis de plainte
Extrême orientale , Gravure fendue de ton visage ovale Les yeux bridés, ourlés comme des opales Enfant traquée, chaussée de vieilles sandales
De ton voyage parmi les clandestins Tu conserves l'angoisse des pirates assassins Boat people au triste sort Petite fille fuyant la mort
Ton corps flottait dans des vêtements trop larges Idole sans faute qui trébuche sur les barges Les odeurs des collines traversent au vent céleste L'esprit hagard qui se fige sous les gestes
Extrême orientale Gravure fendue de ton visage ovale Les yeux bridés, ourlés comme des opales Enfant traquée, chaussée de vieilles sandales
Les vapeurs hallucinogènes des fumoirs clandestins Déversent leurs fumigènes dans le soleil du matin Sur les halogènes du soleil filtrant La poussière danse, étrange ambiance L'absence est démence, parfums du silence