Et que voit mon esprit quand il s’endort, à bout ? C’est la révélation du cerveau fatigué, Au travers d’un réseau céleste, un tout, Mon imagination s’amuse avec les fées.
Que me dit la créature ? Au réveil j’oublie, La langue imagée ne s’apprend qu’en l’inventant, A suivre un jeu muet dans le cyclone ondulant, Sans le savoir, on rêve une enfance abolie.
Je vois toujours, à travers des lambeaux de noir, L’éternité d’amours déchirées enfantines, Dans la vue, vignetée par le temps, de l’espar Sur lequel un elfe a perdu son âme affine.