J’ai des propensions à toutes addictions J’Ecarte mon cœur de toutes les pensions Vous l’avez sorti, vous l’avez rincé Dans un bain marie, il s’est fait pincer
Je sais que pour vous je m’octroie des droits Bafoue mes piétés mes règles de foi Mais je vous avoue fervent familier Qu’en pronom « dû vous », je me suis plié
Au mot libertaire vous avez souri Homo habilis je m’y suis surpris Ai-je donc l’air d’un pauvre mouton ? Vous la fleur de lys et moi le croûton
Dédale de mots où dévalent mes vices Ces petits quatrains doucement immiscent Que petit Pictave, demi-vendéen Je suis d’un terroir et d’un demi-rien
Si je déblatère sur mon entité Que cela s’altère en inimitié Je m’préfère entier et coûte que coûte Et feindre toujours de prendre la route
Et si par malheur vous deviez m’épier Que pour vous qu’importent tous les va-nu-pieds J’aurai à l’esprit, libre et fauché Qu’un de ces moments vous vouliez m’chausser
Coltiné glandeur, Ami incongru. Il me reste encore des gens de ma rue Je vous les présente vous me dites adieu Gardons nous chacun, un futur radieux.