Je suis un blanc rocher vivant bien qu’immobile, Essuyant tour à tour orages et tourments, Et quand le gel m’étreint, je m’assois malhabile, Attendant là, soumis, que m’effritent les vents. Je suis un blanc rocher fait de cent diamants, Libérant au soleil d’innombrables éclats, Et j’égraine les jours berçant les goélands S’ébattant sur mon dos dans la paix des prélats.