Ces longs adieux aux soupirs funèbres, De ceux qui rendent les morts célèbres Avec toute la vanité de notables vertueux, J'en fuis désormais les apanages fastueux.
En proie facile, et sensible aux discours Inspirés d'un esthète, je cède aux amours Libres et abstraites ; Leurs substances Empruntent la beauté des folles romances.
Ce lien se pare de charmes complexes Qui réinventent la dualité des sexes ; Et je découvre l'éternité du diamant : Un lierre s'agrippant à mon cœur aimant.
Plus d'adieux ! Leur chant monocorde Agonise aux portes d'une belle concorde ; Et, portée aux nues par mon âme étonnée Je la reçois comme une étrange destinée.