Quand l'œil glacé dans sa chape de verre Dérange la paix sournoise des maisons, Des rires étranges traversent les cloisons Et glorifient pieusement ces cœurs de pierre.
Son regard statique réverbère les âmes Où s'alimentent les plaisirs superficiels ; Elles s'overdosent de paradis artificiels Dans l'obsédant tapage des réclames.
Violence, sexe, sang, pouvoir et laideur : Tout s'ausculte pour l'amour du sordide Quand s'asphyxie cette foule candide Sous les flashs d'un spectacle sans pudeur.
Lorsque l'œil segmenté traverse le miroir Pour refléter une vision apocalyptique, Ce monde scabreux devient extatique Rêvant le Paradis plus blanc qu'un mouroir.
Mais son apparence au charme séraphique Perpétue l'envie d'une sauvage intrusion ; Et son attrait transforme en pure illusion L'esthétisme d'une vie pornographique !