Je n'ai plus entendu ton pas, Ton souffle, je ne l'ai plus ressenti Rien ne me soulage de ton trépas Et de toi, ne reste qu'un univers anéanti.
J'ai jeté au loin ma peine, mes douleurs Et je les enfouies, recouvertes de cendre ; De mon lointain domaine, j'ai pleuré des fleurs Pour qu'Elle accepte de te rendre.
Dans ta sombre demeure inaccessible Où tu reposes pâle, éternellement esseulée Mes appels sont sans écho et toi, impassible Tu restes absente, sans pitié pour mon âme voilée.
Alors je t'attends, silencieuse et patiente Essayant d'effleurer ton être immatériel Ton salut s'éternise, ta félicité latente, Mais les Anges te feront don du Ciel.