Là-bas, l’horizon n’a pas de fin. Le soleil brille dès le matin Une brise chargée d’embruns Emmène au loin, tout chagrin. Un chant d’oiseaux, magique, divin, Rend l’esprit heureux,serein. Les fleurs exhalent un parfum Sirupeux, mais aérien. Assis à l’ombre d’un pin, Eros vous baise la main. Bacchus, délicieux chérubin, Vous sourie, et dédie son vin. Vénus, vêtue d’un voile arachnéen, D’un geste lascif et coquin Vous indique le chemin. Lorsque la fatigue vous étreint, Dans son palais de marbre brun, Morphée vous enlace enfin. Dites-moi ? le paradis ! Le paradis n’existe t’il pas là-bas ?