Traversant la contrée obscure Violant les lois de la nature Respire cet air troublé des neufs cités Vagabondant dans cette vallée dévastée
Désirant la volonté de comprendre N’ayant d’autre choix que de me rendre Ne divulguant ni soucis, ni mépris Me rejoignant dans la vie et la condamnation
Les heures de souffrance À jamais abolies Rêvant de toi, toutes les nuits Hurlant de tous mes cris Mon cœur se réchauffant ainsi Montagnes de glace ensevelies Sous toute ma mélancolie La lumière de ton esprit Purifie mon cœur de glace
Lentement mais sûrement je m’avance vers toi Fleur obscure de la contrée Pour délivrer mon âme damnée Mon cœur tout chaud frémissant
C’est ici que je t’ai rencontrée Maîtresse de la nuit boréale Sans reproches, avec un baiser Je vivrai toute l’éternité À tes côtés…