En écrivant un soir un livre sur l’amitié, J’ai fini par écrire un poème sur toi. Non pas des mots et des phrases variées, Mais des rimes et des vers de choix.
La chose n’était pas mince affaire, Mais je releva le défit sans regret. J’attendis de ma muse un peu d’air, Mais la fenêtre resta résolument fermée.
Je décida alors de creuser en moi-même, Et j’appréciais décidément ce voyage forcé, Car je compris enfin pourquoi je t’aime, Et pourquoi ma muse s’était cachée.
Malgré le désordre sur le papier Toutes les idées te concernaient Et elles se sont dans mes veines jetées Pour arriver à ma main en premier.
Coupage, collage, coloriage, Voilà ce par quoi je suis passée. J’ai en toi et moi fait le partage Des biens et maux d’avant et d’après.
Peut-être vas-tu penser que je mens, Mais je ne serai alors qu’imprécise Car se connaît-on entièrement ? Notre âme n’est-elle pas un peu indécise ?
Voilà, s’il te plait ne m’en veux pas Il est temps de clore cet unique chapitre. N’oublie pas que tout ça vient de moi Et oui… je sais.. il n’y a pas de titre.
Ce n’est pas un oubli mais un choix Je préfère te laisser ce plaisir Et puis c’est pas écrit dans les lois Tu pourras le nommer selon ton désir…
Je reste un des piliers de ta vie Tout au moins une brique pour le construire. Je te reste fidèle d’ailleurs et d’ici, Et par ce poème j’espère t’avoir fait plaisir.
Il ne me reste plus que quatre vers Non plus que trois maintenant ! Et voilà que s’achève ma carrière Sur un décompte pauvre de sentiments…
Alors je m’autorise un nouveau couplet Juste celui qui fait la différence. Celui qui fait rimer : aimer et amitié Celui pour nous souhaiter : bonne chance !