Le peuple se disperse après s’être fêté ; Tandis que des coups de canons l’ont éreinté, Le ciel, tour assaillie, déverse un bouillon noir Et les rues de Paris deviennent des couloirs
Dans lesquels je ne peux retrouver mon chemin. Je perçois par instants quelque décor commun : Là serait Notre-Dame et son fleuve adjacent… – Mais les cloches sont tues, et l’eau charrie du sang.
Sur les routes pavées, silencieusement, Un cortège romain surgit, l’air véhément ; On cherche l’ennemi, ce ne peut qu’être moi : Je suis seul dans Paris, le seul comme autrefois.
Découvert, arrêté, je suis fait prisonnier, Et l’on fixe ma mort au quatorze juillet. Devant l’Arc Triomphant, je me penche et m’incline ; La foule est revenue, près de la guillotine.