Vos
poèmes

Rêve de poésie sale,
Qui ne fait pas rêver.
Rêve de mots qui font mal,
Ou blessent à en crever.

Rêve d'aligner les lignes,
Pas pour plaire à vos âmes,
Ni pour qu'elles fussent insignes,
Mais qu'elles fussent ma came !

Car même les algorithmes,
Javascript, PHP,
Ne suivent plus le rythme,
N'empêchent d'achopper,

Sur les pensées maudites,
Qu'essaye de chasser,
Mais qui reviennent vite.
Ah maudites pensées !

Or donc, n'est point poète,
Encore moins magicien,
En fait, « compte » fleurette
En mathématicien.

Car il importe plus,
Que le nombre des pieds
Soit juste, mordicus,
Que de faire larmoyer.

Haa ! Détruire le mythe
Trouvère romantique !
Suis celui qui débite
Du vers mathématique !

Vienne la glauque saison
Des mélodies méchantes.
S'apprête à livraison
De chansons qui déchantent.

Elles coulent sans effort
Et si ne les retient,
Donneraient aux nœuds forts,
Même sort qu'au gordien.

Ainsi donc, Messieurs-Dames,
D'odes vous n'ouïrez point
Qui donnent vague-à-l'âme,
Frissons et tout l'tsoin-tsoin.

Que plutôt ne raconte
Ces chansons d'épiciers,
Celles qui font les comptes
Et rendent la monnaie ?

Mais n'ouvrirai boutique
Que bien achalandé !
Ça veut dire, en pratique :
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