Tout le monde sait d’où il vient, Tout le monde sait où il va. Mais, D’où il est parti, nous ne savons rien Et personne ne sait où il s’arrêtera.
Sur la mer, Quand elle est noire, la mort est dans son sillage ; Quand elle est bleue, il est délivrance et performance. Sur la Terre, Sa morsure en hiver arrache bien des vies au paysage. Avec la pluie, son amie du printemps, sur leur passage, Il les lui rendent avec abondance et extravagance
Sur la planète, il visite toutes les habitations. Si nous l’écoutons avec tout notre amour Nous pouvons percevoir toutes les émotions Qu’il a fait naître tout au long de son parcours. Adressons lui, alors, toute notre admiration Pour l’inviter à n’être que caresses de velours Dans les doux cheveux d’une belle passion Ou sur les voiles pour rentrer au port sans détour.
Personne ne peut le dompter et il ne peut être détruit. Personne ne connaît les intentions de cet éternel insoumis Mais, Tout le monde peut le souhaiter doux pour autrui. Tout le monde peut en faire un très bon Ami.