Le triste et la folie ce soir font cabaret, S’abreuvent au carafon de ma pauvre cervelle, De concert, débouronnent, affabulent et se troublent. Tout le soir ! tout le soir je m’absinthe et m’absente…
Se meurent doucement le sucre sur ma langue, Le Saint-père en ma pipe et la Fée dans sa bulle. Une Vierge benoîte, arrosée d’eau bénite, Me divertit du long ennui d’exister seul.
Sans vous, sans vous ! sans Vous la Vie à rien ne rime ! Je songe à m’en punir car cela m’est un crime. Lentement sur ma nuit le mot fin se dessine :
Se sont lassés mon cœur, mon esprit et mon âme. Je relâche à l’instant la virgule d'acier Qui virgule des points, des points de suspension…