D'abord il y avait un banc Un parc pour les enfants Des oiseaux dans les grands arbres Et une petite fille sous un érable Elle lisait sa vie dans un roman Sautait des chapitres de temps en temps Les plus durs, les plus violents Ceux qui font peur aux enfants
Tous les matins de sa jeune vie Ses parents la trouvaient jolie Tous les matins de tendre enfance Un étranger aussi...en silence Un jour le vent a emporté son roman Et voilà toute sa vie dans le vent Sous un érable on a retrouvé Des feuilles de papier déchirées
Malgré tous les efforts entrepris Pour retracer son roman, sa vie Les gens n'ont retrouvé Que des feuilles de papier déchirées Des années plus tard sous un érable La couverture du roman est apparue écrit à l'encre ineffaçable Tout est fini, je ne reviendrai plus.
Elle lisait sa vie dans un roman Sautait des chapitres de temps en temps Les plus durs, les plus violents Ceux qui font peur aux enfants