Mourir ou vivre quelle importance, je crève Allongé là, sans la force de ton Amour Rien ne m’atteint plus et je reste sur la grève Insensible au gèle qui cisèle mon cœur Et puis le temps démarie l’or de notre amour
La vie avancera, j’en resterai lecteur An après an je laisserai mon espérance Usé, perdu, je n’ai pas su tenir ma chance Refusant de saisir qu’aimer c’est accepter Et moi, je pleure mon bel Amour foudroyé