Mon cœur s’est arrêté après l’adolescence Rien ne semblait pouvoir remplacer son absence Sous des dehors joyeux, jouait le cavaleur Mais dans mes profondeurs sommeillait la douleur
Douloureux, lancinants, aussi beaux qu’inutiles Mes rêves n’étaient plus que des songes imbéciles La vie me semblait vide et lentement passait Mon cœur ne battait plus et il se flétrissait
Longtemps nous avons cru partager nos abîmes Apaisant d’un mot nos peines les plus intimes Mais je venais vers toi sans m’en apercevoir Laissant doucement l’Amour prendre le pouvoir