Coupable, je l'avoue, d'un amour trop ardent, Et d'avoir espéré, d'avoir rêvé trop fort, Que j’ai cru détenir ton cœur conquistador, Impuissant, je te perds, dans un adieu mordant. Un souffle, un fil de soie, tenait mon avenir, Qu’il vienne à céder et mon âme se consume. Comment te faire entendre, alors je prends ma plume, Pour t’avouer que c’est toi que mon cœur veut chérir.
Si tes pas s'éloignent, et que je t’effarouche, Donne-moi un cheveu, que je couse mes yeux, Pour ne jamais voir d'autres regards mystérieux. Donne-m’en un autre, que j'en scelle ma bouche. Ainsi, le goût de toi, jamais s'effacera, Et dans l'éternité, mon cœur te restera. Même si le destin nous sépare à jamais, Mon âme te cherchera, au-delà des secrets.
