Un frisson colonise l'Etre Vide Le spectre d'horizon Ces détails, vois-tu, ces petites choses Que seul poème prisme en raison possible Recomposé ici, extrémités cursives Avides du fertile partage D'un intérieur synapsé à un autre Sans chemin dehors, par l'autre origine Terrible colonne unique Fondatrice d'un affreux pi Matrice de la séparation
Et fi des nuages de détresse Vois tu enfin cette affliction?
L'ennui des voyages entre les points d'ancrage Dans la prison d'une vibration en progrès Etre cette vibration C'est ne rien être.
Nul ne peut savoir ce qu'il est
-Et toi, que fais tu là? -Je suis penché sur tes remous. -Glauque signature et simple croquis de certitudes fragmentées -Oui. Piètre assemblée de mots...
Je soupire et je retourne à la simulation. Aux territoires de beauté flânaient sur des jugements désœuvrés De pauvres symboles, mes amis, D'antiques arabesques, parias du calcul Pitoyables à vrai dire Balayés de lumière grise Ils formaient comme un tas d'os Comme une photo des camps Comme une dent sur le sable D'un cimetière oublié, et romantique