On a encore perdu une page Tu parles d'une naissance Reprisons la chaussette Comme grand-mère avec son œuf de papier mâché De l'usine école maternelle Sa gouache Tu parles d'une révélation Vite un poème, vite, un esquif Sur une larme solide, ancienne Que l'écrivain s'en sorte Qu'il courre à son rendez-vous Avec la dernière ligne du dessous A grands sauts de crâne Dans le sablier chaud d On ne jongle pas Avec l'indéterminé On n'est pas on.
Et l'encre et ses sillages Tous les signaux humains Initiales des mondes Pierres transformées par le désir Tout mouvement, tout éveil Secoue la limite, la membrane Et nul centre ne se distingue D'un extérieur
Ainsi des diadèmes En segments d'infini Proposent des paysages sans raisons Juste pour être décrits ici.
-Ah ça! Même pas peur! Ni joie ni douleur! j Nulle distance ne m'irrite.
-Yes Sir! Pas peur! Des étendards se caressent Entre les colonnes de marbre Des brouhahas s'organisent Des sangs externes dessinent Nos chemins.