Comme un triste prélude à tes profonds murmures, Les Valses de Chopin valsent, viennent et susurrent Le chaud, le froid à ton âme de Polonaise. En cadence, aux grés des bémols et des dièses Tu te laisses aller sous mes longs doigts élastiques Comme noires et blanches sous les doigts du pianiste.
Comme une marche turque au soleil d'Orient Petite musique de nuit au levant Les notes vibrantes de vie, Wolfgang libère Les mesures et les murs de sa vive lumière. Amadeus toi qui connaît la vérité Montre-moi le chemin de la Flûte Enchantée!
Comme une lettre faite de pauses pointées, Ce soir mon coeur amoureux lira tes pensées. Et quand le soleil tombera derrière les dunes Tu m'enlaceras tendrement au clair de lune. Le goût salé de nos lèvres, de nos je t'aime Rappellera l'Hymne à la joie de Beethoven.
Comme un récif implacable, carré, massif Bach sculpte en accords ses puissants récitatifs. Ses harmoniques mêlent sans en avoir l'air Le contrepoint de l'esprit et de la matière, Fugues en fusion de l'âme et de la pierre Passion de Saint- Jean, reniement de Saint-Pierre.