Il était, depuis l’éternité des temps Qu’une lionne et une hyène Vivaient de leur tempérament Chacune une vie sans gène
La lionne chassait pour vivre La hyène se nourrissait des restes Elles Circulaient sur une contrée ivre De proies Evitant qu’elles ne se détestent
Un jour la lionne dit à la hyène Je ne veux plus de ta présence Assez d’infester mon hygiène De perdre mes repères par ta science
La hyène interloquée lui répondit Depuis la nuit de tous les temps Je nettoie tes délits pour ma survie Heureuse que je te lève ce désagrément
Je t’évite les grands dangers putrides Ceux qui apportent les virus mortels Je peux aller ailleurs dans interstice Ce temps de ta réflexion rationnelle
Ne sois pas intolérante, il te faut réfléchir Ton regret pourrait ne plus avoir d’effets Sur ton malheur de me vouloir pourrir Ma vie que je n’imaginais pas hors ton reflet
La lionne n’entendit rien, repoussa dure La pauvre de tous ses conseils attendris Griffa sa bonne volonté, ensemble pas de futur Déchira son bon esprit, insolent surpris
La hyène s’en fut en d’autres contrées La Lionne fière caressa son intolérance Fut prise au piége, seule elle ne pourrait Rendre sain tout cet espace de carnage
La lionne rechercha la bonne hyène Reviens lui dit elle, je suis au malheur Seule je ne peut, je suis en grande peine Ma folie, cette incompréhension du labeur
La hyène heureuse et sage lui répondit Je ne t’ai pas contrarier je suis partie J’ai trouvé une autre vie plus bénie Je ne manque de rien, même pas ta vie
Evitez l’intolérance, celle qui blesse Vous pourriez en retour subir ce sort Celui que vous outragerez se relèvera Vous laissant un goût amère extra