Hier j’ai connu au secret la grande muette Nos âmes parées d’un mirifique soleil Se sont caressées d’une touche parfaite A la fleur de l’ortie, vertiges sans pareil
Nous avons ressenti les vapeurs du bonheur Elles s’élevaient sans oubli dans nos têtes Chauffaient nos sens vers les hautes saveurs De mille pluriels au goût du miel des fêtes
Pas de repos, nous avons chanté, nous avons dansé Dans la nuit pieuse et rêveuse, la main dans la main Le cœur dans le cœur, colliers de pulsions damnées Pour se faufiler dans le ravissement de ce temps assiégé
Temps évincé, nous ne pouvions stoppé le manége Il tournait avec nos corps attirés au profond doucereux Ils s’assemblaient se désassemblaient, riches êtres Leurs solitudes oubliaient le silence des prudes serins
Plus de minutes, plus de secondes, le temps est arrêté Nous puisions dans sa source pour ne plus oublier Ces gestes aveugles, échanges charnels donnés à satiété Nous quittions des amours qui s’échappaient vers les cieu
Le monde disparaissait vers l’extase de nos alibis La pureté de nos vertus qui claquait en apesanteur Au dessus de nos âmes, de nos esprit tout endormis Où seul s’endimanchait la volonté de nos ferveurs
Plus le temps nous pressait de reprendre son chemin Plus nous chassions la présence rituelle de nos esprits Au privilège de notre amour nous donnions du divin Notre prière rehaussait les sommets de nos folles envies