Vos
poèmes

Sur les trottoirs de ma mémoires
Déambulent d'inquiétants piétons.
Des passant qui arpentent, le soir
Les fauxbourgs de ma raison.

Dans la banlieue de mes histoires
Des ombres encombrent les allées
Les jardins, les parcs, les palais
Où hurlent de graves réquisitoires.

Dans le dédale de mes souvenirs
S'engouffre un vent frais et coupable
Qui tourbillone sans prévenir
Et siffle un air insupportable.

Dans les recoins de mon cartable
Se cache une trousse pleine de rires
Des mots gravés sur une table
Un quatre heure qui me fait vomir.

Il n'y a plus de récréation
Plus de craie, et non plus d'ardoise
Et mes plus sombres réflexions
Grignottent mes gauffrettes- framboise.

Je n'abîme plus mes pantalons
Mais j'use des mines de crayons
A étaler mes états d'âme
Avec un plume de petit garçon.

Je suis toujours un garnement
Accroché aux juppes de maman
Papa envoûté par jouvence
Termine ma dernière tranche d'enfance.

Pianotant ces quelques pensées
Par écriture automatique
Des fautes il y en aura, je sais
Mais pas de prétention poétique.