❮
Retour à l’accueil
de Poésie Française
Nos autres univers :
Les Grands Classiques
Espace personnel
S'inscrire
Se connecter
Adresse mail/Nom d'utilisateur
Mot de passe
Mot de passe oublié
Tous les auteurs
Poème au hasard
Vos
poèmes
Poésie Française : 1
er
site français de poésie
Tous les auteurs
Poème au hasard
Vos Poèmes
Tous les auteurs
Erwan AMIRI
Chevalier Braqu’mart.com
Partager
Ecrire
à l’auteur
Offrir
ce poème
Signaler
Imprimer
Erwan AMIRI
Chevalier Braqu’mart.com
C’était un jeudi soir
A Renn’il y a longtemps
Pâris avait rencart
Un rendez-vous galant
Sapé comme un têtard
De l’émail plein les dents
Il pensait en barbare
Gare à ses mich’ Fanfan
Comme il aimait la gloire
Il prit auparavant
La pillul’ de l’espoir
C’était un mec bandant
Il avait comme Icare
Le feu au bout du gland
En espérant plus tard
Conclure en chevauchant
Le chevalier Braqu’mart
Aux allures de paon
Etait fin prêt ce soir
Pour jouer zizi panpan
Dehors il faisait noir
Inquiet le cœur bandant
Elle était en retard
Mais que faisait Fanfan ?
Quand la voix de l’espoir
Non ! La voix de maman !
Lui rappela ce soir
De sortir Rantanplan
Butemblanc ! Ce bâtard
Foutu chien ! Foutu gland !
Un p’tit tour dans le square
Susucre et des calmants
La rue toujours plus noire
Le cœur toujours bandant
Elle était en retard
Mais que faisait Fanfan ?
Quand la voix de l’espoir
Non ! La voix de maman !
Lui rappela ce soir
La tétée de Nathan
3 mois et déjà chiard
A pigner tout le temps
La bolée au braillard
Neupron et calme blanc
Défoncé babillard
Le boubou à maman
Et retour au boudoir
Pour attendre Fanfan
Quand la voix de l’espoir
Non ! La voix de maman !
Lui rappela ce soir
Le livre pour Jeanjean
Toujours la même histoire
Le prince et sa gnangnan
Transformés pour un soir
En monstrueux serpents
Faut être sag’ ce soir
Pour les revoir vivants
La bise et dans l’placard
Puis retour au divan
Sur le point de s’asseoir
Un bruit de pas grimpant
Il se jeta dare-dare
Sur la porte sonnant
Surfant dans le couloir
Il arriva à temps
Pour ouvrir en fanfare
A sa chère Fanfan
Quand la voix de l’espoir !
Non la voix de maman !
Lui rappela ce soir
Au fait tes grands-parents
Ah ! Ces charmants vieillards
Que sont ces deux vieux glands
Edentés goguenards
Bonsoir p’tit sacripant
Z’allaient coucher ce soir
Ici dans son lit blanc
Putain de vieux briscards
Et sa pauvre Fanfan
Alors le combinard
Dut prendre les devants
Tournoyer charognard
Autour des vieux brigands
Pour mémé trou d’mémoire
Purée médicaments
Rob’ de chambre au plumard
Et dodo sur-le-champ
Pour pépé sauciflard
De l’humour lubrifiant
Sa pipe et un pétard
Au pieu avec mèr’grand
Défoncés les croulards
Les amours à maman
Et retour au standard
Pour attendre Fanfan
Là dans le purgatoire
Sa main clopin-clopant
Grattaient ses génitoires
En hommage à Fanfan
Quand la voix de l’espoir
Non ! La voix de maman !
Lui signifia ce soir
Qu’el’ voyait son amant
L’avait donc un rencard
L’avait donc un amant
Un rendez-vous d’un soir
Quequ’part dans l’bâtiment
C’est un vrai malabar
Sur le net mon enfant
Un musclé du falzar
Si l’on en croit les gens
Un musclé du falzar ?
T’es bien certain’ maman ?
Oh ! Oui tout un bazar
Est en photo là-d’dans
L’ordi ce lupanar
Aux côtés de maman
Offrait à son regard
Un truc exorbitant
Pâris devin bizarre
Soudainement très blanc
Quand il vit Zigomar
Son pseudo sur l’écran
Un mec plutôt vantard
Charmant pour 40 ans
Qui se la pétait star
Du sexe en s’exhibant
Choc hallucinatoire
Car la belle Fanfan
N’était autre illusoire
Que sa douce maman
Jeun’fille gros nibards
Tout juste 25 ans
Recherche pour un soir
Un mâle un vrai pur-sang
Le pur-sang des bobards
A perdu son allant
Malgré son étendard
Toujours envahissant
Mettre un terme à histoire
Devenait très pressant
Et d’un coup de miroir
Il assomma Fanfan
Pansement et plumard
Pour sa triste maman
Pour lui juste un pétard
Et deux ou trois calmants
Pourfendeur de vieillards
Pourfendeur de parents
Pourfendeur de briard
Et pourfendeur d’enfants
Le chevalier braqu’mart
Le flasque flamboyant
N’était plus très bavard
Il avait mal au gland
Pâris un jeudi soir
A Renn’ il y a longtemps
Partit pour Zanzibar
Au moins pour quelques temps
Dodo cité-dortoir
Reprit sa vie d’avant
Monotone illusoire
Son enfant dans le vent
(Le texte est un Slam en hexasyllabes parlés et 2 rimes)