Bientôt midi… Le cOucOu pendulaire attend Son heure. Et tic ! Et tac ! Se traîne la lumière Qui gagne sur l’obscur en l’étroite frontière Entre la vie, la mort et le muscle du temps.
Midi ! Midi !... Le cOucOu comprimé se tend A l’heure. Et cric ! Et crac ! Les aiguilles altières S’embrassent corps à corps en lesbiennes geôlières Délivrant l’oiseau gris qui chevauche le temps.
Cou-cou ! Cou-cou ! Il crie d’être vivant. Il sort ; Il rentre. Il rentre ; il sort, le sursis sur ressort Et le bec en devant de trop d’envie de vivre.
Cou-cou ! Cou-cou ! Douze COU(ps) sont passés. L’oiseau, Brusquement ravalé par KrOnOs et son cuivre, Se doit de patienter jusqu’au prochain fuseau.