Un mot d’elle et mes gestes s’emmêlent Un geste d’elle et mes pas se pressent Un pas d’elle et mes pensées s’emballent Une pensée d’elle et mon cœur cavale.
Je déploie mon nez, je sens l’exquise J’allonge mon bras, je frôle la volupté Je tends l’oreille, son chant me grise Laissez mes yeux s’inonder de sa beauté
Ai-je craint que sa démarche candide Attire les néons de vos nuits pales Et qu’au détour d’une ruelle sordide Une lueur impudique n’abîme son hale
Est-il sottise de penser que les anges Distrait par quelque tâche céleste M’ont laissé goutter ce plaisir étrange Je l’affirme à chacun de ses gestes