J'ai rêvé mon passé et flambé mes heures à venir J'ai des rêves dépassés par des heurs en devenir Des déceptions qui me donnent encore à tenir Et un espoir que je ne veux (peux?) plus retenir.
Je pèse et écrase ces torrides relents de bonheur Pour céder à mes moins subtiles rancoeurs Je condamne toute extase à cette exaltante torpeur Et lis mes étreintes comme terribles moiteurs.
Je meurs chaque instant en mes troubles dédales Comme pour mieux fuir ce tourment idéal Qui fit de toi bien plus qu'une femme fatale Et de nous une passion sans nul autre égal.