Découverte comme on le fait d’une rose Improbable rencontre d’êtres qui n’osent Elle m’est apparue divine celle qui me manque Ombre fascinante, larme de mon encre
Pureté ébranlée par le mensonge des anges Sombre douleur née d’un trop beau mélange Alchimie restrictive dans la pureté des saveurs Trop exigent ce qui tend tant au bonheur
Amoindri par les désillusions d’une perfection Si douloureuse dans le manque et l’infusion Je coule ma douleur quand résonne sa voix Et déambule en faisant cas de son choix
Je lui ai offert mes plus beaux mots Vérités qui à terme éblouissent l’égo Je ne sais ce qu’elle a bien voulu croire Alors que rien n’était usurpé à ses espoirs
Nécessaire à mes refrains de quiétude Gravée au plus profond de mes certitudes Je la revois, la ressens au frisson de mon âme Passion irrationnelle que jamais je ne blâme
Tendres caresses, ardents baisers Chaudes larmes et torrents d’éternité Les visages se touchent et ferment les yeux Le ciel s’éteint et rallume d’autres feux
Ses sentiments hier se sont échoués Dénaturés car beaucoup trop raisonnés Chaloupés les cœurs par le vent du tort Anéanti par si grand manque d’effort
J’avais foi en cette fleur féconde Abstraction d’où nulle chance n’abonde La vérité n’est pas celle qu’on projette Mais celle qu’on vit à l’imparfaite
Or l’heure n’est pas ici à se lamenter Mieux vaut plutôt apprendre à se retrouver Et reconstruire sans l’autre sa liberté Même si l’oublier viole ma volonté
Esquisse de toi, rêve de soie L’éternité déçoit s’il faut la vivre sans toi