Sombres profondeurs aux couleurs safranées D’un noir orangé amer ou d’une mer glacée Saveur épicée Un parfum d’abysse pour t’aime L’histoire sans fin, d’une foi sans fond il thème Du gouffre le sommet du ciel atterrir On ne les voit pas venir, en revenir N’est point question qui de réponse mérite N’oublie jamais Dans tes yeux les braises garder Suis là pour les rallumer, les pierres graver A toi de dessiner cette vie que j’écrirai De ta main dans la mienne Bel océan d’un joli bleu, douleur quotidienne La nôtre conjuguée au futur, précieux présent D’une histoire si simple contre nature Au plus tôt serai là te le jure Une cicatrice de plus au pire Nous proposera à nouveau d’en rire D’ici me dois de tenir ne pas m’endormir L’orchestre de rue faire taire, non l’inverse Lui qui les tympans me perce à force me berce J’aimerais tant Tes mélodies sur les toiles caressées écouter Les laisser m’emporter à tes côtés les admirer Celles que l’on s’est vu renaître du coin de l’œil De notre céleste demeure le seuil, l’unique essentiel celui, Que tous recherchent et sans le voir nous poussent A toujours y croire en l’autre revenir, petite mort si douce Sur ce segment ne me verra jamais D’y croire me lasser, sombrer me laisser Quête d’une vie aux éléments faire face Il n’est point de raccourci qui par les abysses ne passe