La fin de la semaine Comme un calendrier parsemé De notes sur la portée Du temps, où tout n’est calcul Les opposés s’annulent, les extrêmes s’attirent On s’assemble si l’on se ressemble Avec les mots tout peut s’unir s’arranger Plutôt punir et déranger C’est tellement facile, A l’avance pour ceux qui Jusqu’au vendredi rien ne va Ne vivent que deux jours parmi les sept proposés Sans oublier qu’en le second miroite la reprise Comme un Lundi répondent ils, d’une voix soumise Invisible cécité, pluie de paroles sans mots Des cartes, sans la moindre philosophie se jouent D’un avenir voilé dans un marc de café, lacté Se lit, non pas d’amitié Encore un jour incertain parfumé de vraie vie Dégustation d’apparence trompeuse vernie Quand le jour se fait nuit Même la mort se fait vie, l’envie D’une confiserie dans laquelle on se languit De croquer de se débarrasser on ne sait comment Une fois goûtée, en égoutter les saveurs Délicate vapeur de liqueur un délice, de peur Du jour suivant le précédent, Qui sera vécu hier comme toujours tout ne sera que pareil Identique à la veille