Sans bruit, j’entends les voix Appeler mon nom Un temps profonds Sont les sons, la nuit Où même les ombres sombrent Ivoire ces minutes ici tout s’éclaire Font oublier l’argile au cœur D’une île à défaut un îlot, là Si haut En cette forêt sans val Le dormeur n’est point De torpeur se dit vain Les pans de mur s’emballent Et battent La mesure d’un temps qui s’effile Mais n’altère jamais Ce qui est dans la pierre gravé Entre les jours sans musique jouer, faire La comédie, s’occuper A ne plus penser, sans arrêt Se mentir Une œuvre d’évadé de tout mal évidé Bientôt ne plus parler Envahir notre îlot non pas de maux De paroles les flots Ne plus y voir ce flou, d’un cœur Qui fait saigner de larmes, les yeux Non, dès lors qu’on les ferme, le monde Devient tout sauf, ce que l’on veut Entre les jours