On peut parfois n’en être que surpris A la lecture des mots que j’écris Se demander ce que ces idées, noires Signifient, y croire Tout est vrai, pas qu’un aspect, abstrait Concret comme les toiles, des marchands d’étoiles Que l’on ne saisit pourtant que rarement Vision adaptée aux éléments, nous remémorant En un instant les blessures qui font l’essentiel Inconnu de tous ces incrédules criant que la vie, est belle Somme toute ils ont raison, après cela nous passerons Chacun adaptera sa vision des images écrites Au même titre que les symphonies qui se peignent Sur ces tableaux se plaignent De rester figer à l’intérieur, d’un contour qui s’effrite Avec le temps Qui n’en fini pas de filer, comme un voleur, de peur D’affronter lui-même le présent Peu importe ce vent, qui nous emporte Ne retenons que les joies, qu’il nous apporte Pas besoin d’une grande mémoire, Les mots qui s’écrivent sur cet écran blanc à l’encre noire Ces écrits sont donc comme des toiles monochromes, à voir Ou au contraire, à revoir