Quand le soir vient à poindre au déclin des lueurs, Dans ces tristes maisons un escalier se dresse, Où nous voulons monter d'une irascible ardeur Les colimaçons ténébreux où la vie se presse.
Et marche après marche, plongés dans la noirceur, Une ombre pressentie derrière se détache, Pour nous remplir l'esprit d'une terrible peur, D'un plus rapide pas nous continuons la marche !
Mais déjà une main sur notre épaule pleure. Et nous nous retournons pour voir la présence, Hélas du gouffre noir, on voit surgir l'absence.
Comme un Orphée déçu nous gagnerons l'étage, D'un œil inquiet et vif pour regarder la cage La dernière vision du lugubre silence.