Il n'y a pas de mot pour l'écrire, Ce que je vous porte, m'amie ma dame Est-ce vrai qu'on ne peut décrire, Ce sentiment tumultueux qui brûle mon âme Ardente, enflammée, incendiaire de passion Plus puissant que n'importe quelle affection ?
La mer vous verra partir quelque temps Pour l'Outre-Manche, Empire colonial Voyage décidé depuis fort longtemps Qui ne durera point pourtant Pour vous, je regarderai les étoiles Et j'écrirai mes pensées sur une toile, En attendant votre retour patiemment.
Que Njörd ne vous emporte, que Thor Ne se déchaîne sur votre navire Que la frégate touche les sables d'or Et que par pitié divine il ne chavire Pendant votre périple vers la terre Voletant et courant sur les mers.