L'oiseau de la mort qui survole l'abbatoire Dans un crépuscule d'une guerre sans merci, Condamne les espoirs des soldats revêtis, Bercés par le fleau d'une paix illusoire.
L'horizon rouge abreuve ses yeux assoifés Qui n'attendent que la cessation des rafales. Les carcasses, s'affalant sur un sol maculé, Annoncent des montagnes de mémoriales.
Les orages s'abbattent sous une pluie torrentielle Qui a déjà nettoyé les corps rubifiés. Le corbeau s'apprête déjà à s'empifrer, Ne cédant qu'une grossière âme artificielle.