Accoudée sur mon nuage d’illusions, Sur sa douceur Je pose mes sourcils Et m’enfouis dans un plaisir enchanteur… Enivrée De vaines chimères Qui raclent et saturent Ce lopin de nuage abreuvé déjà De mirages crédules. Alors, Au sol Je chois Avec l’averse de pluies incultes, Au-dessus d’une forêt aride De quiétude, Et je reste accoudée encore Sur mon nuage d’illusions.